Petite virée plagienne (Synecla)

Je m'écroulai dans le sable, le voyage en voiture m'ayant quelques peu secoué. Je criai derrière moi, en direction de Synecla:

- Bon, tu viens, je t'attends pas trente ans, moi!!

Hi hi hi, j'espère pour elle qu'elle a prit son maillot de bain, niark niark.

Yann s'alongea dans le sable.

- Bon, tu viens, je t'attends pas trente ans, moi!!
Je me mis à courir, je m'assis à côté de lui, carressant le sable. Puis, je me leva d'un coup, retira mon tee-shirt, resta en soutif, ba oui, gaffeuse comme je suis, je n'avais pas pris mon maillot de bain. Et puis, je ne savais même pas ou nous allions aller. Donc, après avoir retiré mon haut, j'enleva ma jupe, retira les collants, et me dirigea vers l'eau.

- Bon, tu viens, je vais pas t'attendre trente ans moi !!

Je repirs sa phrase stupide pour le faire bouger.

Je restai un instant figé devant ce revirement de situation. Je pensais pas qu'elle allait se déshabiller comme ça, moi...
Je me levais alors à mon tour, retirai mon T-shirt et mon jean. Heureusement que moi j'ai pris mon maillot...
J'avançais vers elle, lentement d'abord. Un fois près de Synecla, je passai une main sur ses épaules, l'autre sous ses genoux et la portai jusqu'à la mer. Lorsque il y eut assez de profondeur, je la jetai dedans.

- Na!!

Il me jeta dans l'eau qui étais plutôt fraîche. Je me releva, j'avais limite bu la tasse. Je plongea sous l'eau, et me mis derière lui pour le pousser. Oula, un peu trop costeau pour moi, il avais à peinne bougé. Je me redressa.

- Oups, c'est pas juste !! J'arrive pas à te pousser !!

La, ce n'étais vraiment plus équitable. C'étais sur que j'allais mourir noyer avec lui.

J'éclatai de rire.

- Ben c'est sûr, t'es toute frêle, me moquai-je.

Je tendis les bras, et un mur d'eau s'éleva entre nous, et s'enroula autour de moi. Elle devait maintenant voir ma silhouette comme à travers un verre d'eau.
J'avançais vers elle.

Il fit apparaître un mur d'eau qui fesait le tour de son corps, il s'approchait de moi. J'étais stupéfaite, vraiment. J'avais complètement oublié qui manipulait l'eau. Je plaça mes mains devans ma poitrine, et les avança doucement. Je carressais l'eau qui entourait Yann, elle passait entre mes doigts, je la serra, mais elle s'échappait tout de suite. Le tourbillon d'eau étais à présent juste devans moi.

Je fis tomber le mur en riant.

- Alors, stupéfaite??

Il commençait un peu à faire froid. Je proposai alors:

- On sort? Me gèle les... enfin, voilà quoi.

Après avoir fait disparaître le mur d'eau, je resta bouche bée. Yann proposa de sortir, proposition que j'accepta avec entousiasme. Je sorti donc de l'eau froide, essora mes long cheveux qui perlaient sur mon visage, et m'assise dans le sable. Je tenais mes genoux dans mes bras, frissonant de la tête aux pieds. Je n'avais pas pris de serviette moi.

Je sortis de mon sac une longue serviette, que je tandis à Synecla, moqueur:

- Tiens, j'ai pensé à tout, moi!

J'en sortis une autre, plus petite et m'en eveloppait. Maintenant, on fait quoi? Il faut dire que c'est un peu gênant de se retrouver sur une plage déserte à côté d'une fille en sous-vêtements... même si j'aimais Emma.

Il me tendit une longue serviette, et en pris une plus petite, je ne comprennait pas pourquoi, mais je m'enroulai dans celle qui m'avais donner, bien sur un se moquant de moi comme à chaque fois. Il me fesait penser à un grand frère, c'étais chou. Je le remerciais. Puis, je m'allongeais complètement. La, c'étais un des moments que je préferais. C'étais l'occasion de lui poser des questions, toutes sortent de questions. Commençons par les simples, les plus classiques :

- Quelle est ta couleur préféré, ton animal préféré, et pourquoi ?

Je réfléchis un instant. Ces questions étaient simples. Mais je ne me les était jamais posées. Je répondis finalement, en prenant une grande inspiration.

- Le noir, car c'est profond et invisible, et le loup, car de toute façon, j'en suis un... et toi ?

J'ai toujorus pensé que c'était des questions débiles, mais, en fin de compte, ça m'intéressait.

De bonne réponses.

- Moi, le rouge, car ça représente le sang, la douleur, mais aussi l'amour, la beauté, comme une rose, elle est si belle, mais si tu la touche, elle te pique et te fait saigner. Et mon animal, le fauve, peut importe lequel. Car ils sont libres, et si imposant.

J'aimais beaucoup le rouge, mais quand j'y repense, ça me blasse au plus profond de moi. Sa me rappelle mon père, je n'en avais jamais parlé à personne. Je repris mes esprits, et ajouta :

- Tu n'est pas très fêtard toi, tu es plutôt calme, à faire la grace mat. Mais, nan. A toi de poser une questions maintenant.

- Hum... tu as eu combien de coup d'une nuit?

La première question qui me vient à l'esprit est tellement... profonde. Je me fais peur moi-même tellement je suis con parfois. C'est effrayant.
Tais-toi, cerveau.

Je laissa exploser un rire.

- Des coups d'une nuit ? Laisse moi réfléchir ... Je pense que j'en ai eu trois. Et toi ?

Je m'attendais à un nombre extravagant. N'empêche, il pose vraiment des questions bizarres, mais passons. J'avais hate de sa réponse, elle devais rentré dans le livre des reccords.

- J'ai la flemme de compter, mais environ une toute les nuits depuis que j'ai quatorze ans.

J'éclatai de rire à mon tour. Trois!!! J'admire. J'ajoutai:

- Bon, si on joue à ce jeu, à toi de poser une question.

J'étais morte de rire. J'en étais sur qu'il avais une belle collection.

- Bon, si on joue à ce jeu, à toi de poser une question.

Je réfléchit.

- Tu préfère les histoire sans lendemain, ou quelque chose se serieux ?

JE ne réfléchis pas un instant, cette fois.

- Les histoires sans lendemain. Mais, en ce moment, c'est plutôt du sérieux, et j'avoue que ça me fait peur.

Je souris avec un peu d'amertume.

- Et toi ?

- Moi ? Ba, les deux, une histoire serieuse, ça demande beaucoup d'attention, on se prend la tête, que les histoires sans lendemain, on réfléchit pas, et c'est juste pour s'amuser. Mais, il se peut que je préfère me prendre la tête.
Puis je réfléchit.

- Mais toi, tu es avec qui ? J'avais pas du tout réagit !! Raconte !!

Je répondis:

-Je suis une fille qui s'appelle Emma... c'est le bonheur... pour l'instant.

J'étais un peu sombre. J'ajoutai:

- En tout cas, je me doutais que tu préfères les histoires sérieuses !!

J'explosait de rire.

- Oui, je suis pas une rebelle moi, dis - je en lui tirant la langue.

Donc il étais avec une fille, Emma, j'étais très contente pour lui. J'affichais un sourire qui laissait paraître mes dents. Je m'allongea dans le sable, mettant mes bras derrière ma tête, et repensa à mon histoire la plus récente, et me mis à rigoler.

- Pourvus que ça dure entre vous.

- Ouais, pourvu que ça dure...

JE n'étais pas encore sec, mais d'un mouvement du poignet, toutes les gouttes sur moi disparurent. Le soleil, lui, termina de joeur à cache-cache, et les rayons chauds caresèrent ma peau. Je m'allongeai à mon tour.

- Bon, et toi, personne en vue?

Un magnifique coucher de soleil se présentais devant nous.

- Moi ? Plus maintenant du coup.

J'avoue après mainte réfléctions, que Yann me plaisais. Mais voila qu'il a quelqu'un. Peu m'importe. Il reste tout de même un super pote. Je me mis à fermer les yeux pour profité des derrniers rayons de soleil.

Je me relevais sur les coudes. J4avais un peu saisi l'allusion de Synecla, et je me rendais compte de ma gaffe.

- Oh, merde... désolé, Synecla... hum...

Je ne savais plus vraiment quoi dire. Il faut avouer que, avant que je ne rencontre Emma, Synecla me plaisait bien. Hum... lis pas dans mes pensées, toi, hein!!!

J'éclatais de rire.

- C'est rien, en plus je m'étais accroché à toi parce que le premier jour de notre rencontre, enfin j'avais entendu un truc, mais c'est sans importance maintenant.

Je m'assise, et enlaça mes genoux, je me sentais complètement gêné. Après cette soudaine révélation, je ne pensais qu'à ça. Oublie oublie oublie !!

Je soupirai légèrement, trop discrètement pour que Synecla entende. Puis je demandai, curieux:

- Tu avais entendu quoi?

Oui, qu'avais-je bien pu penser ce jour là ???